Saison 2 - Webinaire n°4 : la protection de la faune sauvage en cas de déversement d’hydrocarbures (vidéo disponible)

  • Date / heure
    13 Jul 2021, 10:00am

Information

Pays invitésAngola, Bénin, Cap-Vert, Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire, République Démocratique du Congo, Guinée Équatoriale, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mauritanie, Namibie, Nigéria, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Afrique du Sud, Gambie, Togo
ActivitéAssistance à distance
SujetsGestion de la faune souillée
Durée en minutes (environ)60

Objectifs

La série de webinaires du GI WACAF sur la préparation et la lutte en cas de déversement d'hydrocarbures continue avec un quatrième épisode consacré à la protection de la faune sauvage en cas de déversement d’hydrocarbures. Pour ce webinaire, des experts internationaux de Sea Alarm et du Wildlife Rescue Centre Ostende (WRCO) partageront leur expérience autour d’études de cas, et présenteront les objectifs et la gestion de la lutte contre la faune polluée, ainsi que l’importance de l’inclusion d’une politique dédiée dans le Plan National d'Intervention d'Urgence (PNIU).

A la fin de ce webinaire d'une heure, les participants seront en mesure de :

  • Avoir une vue d'ensemble des concepts clés dans la préparation de la lutte contre la faune polluée ;
  • Comprendre les diverses techniques et procédures de protection et de réhabilitation de la faune polluée; et
  • Comprendre l'importance d'un plan de préparation dédié à la protection de la faune polluée.

Vous l'avez manqué ? Regardez l'enregistrement vidéo ci-dessous ou sur notre chaîne Youtube !

Téléchargez les documents partagés pendant le webinaire :

NB: si vous souhaitez accéder à certaines des publications de l'EUROWA, veuillez contacter Sea Alarm (Secrétariat de l'EUROWA) pour plus d'informations

Suite de la session de questions-réponses : veuillez trouver ci-dessous les réponses aux questions auxquelles les intervenant.e.s n'ont pas eu le temps de répondre pendant le webinaire :

  1. Dans la zone de couverture du Projet GI WACAF et comme indiqué dans la présentation des risques potentiels, l'Afrique du Sud est bien nantie : quelles sont les dispositions prises pour prévenir de tels cas et inciter des grands pays producteurs comme le Congo, le Nigéria et aujourd'hui le Ghana à s'impliquer dans la réduction des risques et également inciter des structures nationales à s'intéresser au domaine ?

Sea Alarm: "L’industrie pétrolière est de plus en plus intéressée par le sujet de la protection de la faune sauvage en cas de déversement d’hydrocarbures. Il y a un changement d’attitude mondial. Cependant, nous n’avons pas de données connues ou d’évidences en Afrique démontrant une implication pour réduire les risques."

  1. Le changement d'habitat a-t-il eu un impact sur la faune ?

Sea Alarm: "Oui bien sûr ! La dégradation du milieu marin et côtier par les activités humaines directes (ex : exploration pétrolière, pollution marine, urbanisation, etc.) et indirectes avec le réchauffement de la planète impliquant une augmentation du niveau de la mer sont quelques exemples qui participent grandement au changement des habitats où vivent les espèces marines et côtières. Si ces espèces perdent leurs habitats nécessaires à leur cycle biologique (reproduction, nourrissage, etc.) elles doivent se déplacer vers d’autres zones plus propices si possible ou sont vouées à disparaitre."

  1. Quelle est la durée pour pouvoir parler de sauvetage de la faune en cas de déversement d’hydrocarbures puisqu’il faudra, comme vous l'avez signalé, agir vite ?

Sea Alarm: "Il est difficile de donner une durée précise du temps de sauvetage/réhabilitation car il dépend de nombreux paramètres dont la complexité de l’incident, sa taille mais également le nombre d’espèces pouvant être impactées, etc. Cela comprend aussi entre-autre la ressource (personnel, équipement) pouvant être mobilisée pour la lutte contre l’incident. En pratique, les chances de sauver des animaux mazoutés est une question de jours voire d’heures selon les cas (ex : oiseaux marins). En termes de réhabilitation, il est estimé que le processus prend entre 2 et 3 semaines pour des oiseaux marins mais cela dépend bien sur des paramètres mentionnés ci-dessus et également de l’espèce considérée. Ce temps de réhabilitation peut être inférieur pour les tortues marines ou les mammifères marins."

  1. L’ONG Sea Alarm a-t-elle des représentants dans certains pays africains ?

Sea Alarm: "Sea Alarm est basée en Belgique et a une activité internationale. Sea Alarm n’a pas de représentant en Afrique mais collabore avec SANCCOB (Afrique du Sud) qui a une expertise reconnue en sauvetage et réhabilitation de la faune marine des organisations locales."